mercredi 31 août 2011

Dell fait monter la température !

Le fabriquant texan Dell, avec sa gamme "Dell air fresh cooling" propose des équipements fonctionnant à des températures plus élevées que la normale : ceux-ci montent désormais jusqu'à 45 degrés. Cette gamme s'étend sur divers type de produits (serveurs, réseaux, stockage) et permet ainsi des économies d'énergie grâce à la réduction des besoins en systèmes de refroidissement.

Cette évolution représente une bonne nouvelle pour les opérateurs de data centers, et cela pour deux raisons:


- L'augmentation de la température de fonctionnement des équipements informatiques conduira par extension à réduire le besoin de refroidissement et permettra une plus longue période de refroidissement naturel (free cooling) au cours de l'année.


- Mais également, car les opérateurs pour réduire les besoins de refroidissement, alternent des allées chaudes qui contiennent les équipements dans des baies fermées et des allées froides. Cela est certes efficace mais si une installation de refroidissement est défaillante, la température augmente très vite et met donc en danger les équipements. Cette nouvelle limite de 45 degrés permettra donc aux équipes techniques d'avoir une plus grande marge de manœuvre pour intervenir.


Selon Dell, l'augmentation de la température de fonctionnement donnera lieu à des économies pour les opérateurs de data centers, d'environ 100 000 € par an par tranche d'un mégawatt (MW)

Sources : Greenit, Dell

Le premier hôpital vert ouvre ses portes

C'est dans la ville d'Alès qu'a été inauguré le premier hôpital certifié HQE, Haute Qualité Environnementale. Il s'agit ainsi du premier établissement de ce genre en France, qui accueillera 300 lits et où travailleront 1100 employés et qui remplace l'ancien hôpital de la ville.

L'impact environnemental du bâtiment a été pensé dès sa conception, avec notamment une orientation qui suit le cycle du soleil et permet ainsi un ensoleillement maximal des chambres permettant une réduction des dépenses de chauffage. Le chauffage qui ne sera d'ailleurs pas fourni par des radiateurs conventionnels mais par le plafond de l'établissement . Aussi, les ampoules ont été remplacées par des LEDs, permettant jusqu'à 80% d'économies d'énergie.

Le nouvel hôpital est deux fois plus grand que l'ancien et permet une économie de 2000 tonnes de CO2 rejetées dans l'atmosphère par an.

mardi 30 août 2011

Le changement climatique, nuisible à la santé mentale ?

Selon une étude réalisée en Australie par l'Institut du Climat, le changement climatique aurait des effets néfastes sur notre santé mentale.

"Les dommages causés par le changement climatique ne sont pas que physiques. Le passé récent montre que les événements climatiques extrêmes entraînent également de sérieux risques pour la santé publique, incluant la santé mentale et le bien-être des communautés" affirme l'étude.

En effet, des évènements climatiques, tels que des inondations, une sécheresse extrême, peuvent provoquer des bouleversements et de la souffrance qui peuvent persister pendant des années. D'après l'étude, jusqu'à 1 personne sur 5 va souffrir des effets du stress et du désespoir provoqués par un désastre climatique. En outre, les abus d'alcools peuvent apparaître, ainsi que, dans des cas rares, des taux de suicides plus élevés relevés pendant des vagues de chaleurs.

En outre, les enfants apparaissent plus vulnérables au stress et à l'anxiété. Tony McMichael, professeur de santé publique à l'Australian National University constate à ce propos qu'il y a un réel manque d'études sur les conséquences des changements climatiques, alors que les conséquences économiques sont connues. "C'est un sérieux angle mort, cela limite notre vision des futurs possibles et la nécessité d'une action efficace et urgente", avant d'ajouter : "[Cette étude] va nous aider à comprendre la face humaine du changement climatique".

Source : 20minutes.fr

vendredi 26 août 2011

Le classement des marques les plus "Green"

La fondation Interbrand vient de publier son nouveau classement des marques les plus green dans le monde, ou en tout cas des plus responsables écologiquement. Et le grand gagnant est... Toyota !


Ce classement a été effectué en prenant un échantillon de 50 marques dans le panel des 100 marques mondiales les plus valorisées, un autre classement publié par Interbrand. La méthodologie pour monter ce classement est la suivante : Interbrand a conduit une évaluation de la perception de chaque marque par les consommateurs des dix marchés mondiaux majeurs, notamment les Etats-Unis, l'Allemagne, le Japon, la France, le Royaume-Uni ou encore le Brésil.

Les consommateurs ont été interrogés sur plusieurs aspects : la façon dont l'environnement impacte leurs décisions d'achat et ensuite leur perception et la compréhension des activités environnementales de chaque marque (ce qui favorise bien entendu Toyota, dont l'image environnementale est forte).

Interbrand a également missionné Deloitte, un des grands cabinets d'audit mondiaux pour évaluer les performances de entreprises en matière de protection de l'environnement. "Le score définitif est obtenu par la combinaison des mesures de perception et de performance : la différence entre ces deux valeurs représente le décalage potentiel entre les performances réelles de la marque en matière d'engagement environnemental et la perception qu'en ont les consommateurs".

On retrouve ainsi en tête du classement Toyota, suivi de 3M, Siemens, Jonhson & Jonhson. McDonald's arrive 45ème. Retrouvez le classement complet ici : http://bit.ly/okfDFF

Les netBox : 1 % de la consommation d'énergie nationale

Les boitiers internet étaient 23 millions en France en 2011, ce qui représente à l'échelle nationale environ 1 % de la consommation électrique. Néanmoins une netbox consomme peu individuellement, c'est leur nombre qui pose problème.

Il a été démontré qu'éteindre sa box (Freebox, Dartybox, Livebox ...) la nuit permet de réaliser des économies sur sa facture d'électricité de l'ordre de 16 à 29 €.

Certains sceptiques avancent que cela représente une petite économe à l'échelle individuelle d'environ 2 € par mois, mais à l'échelle du pays cela représente la production totale d'un réacteur nucléaire pendant environ 4 mois. Les netbox seraient donc les 5 ème appareils électriques les plus consommateurs d'énergie après les télévisions, les ordinateurs, les décodeurs et les écrans d'ordinateurs.

Ainsi, afin d'éviter tout gaspillage, il est fortement recommandé de débrancher sa box la nuit, Orange à par ailleurs annoncé la signature d'un partenariat avec Sagem afin d'élaborer des appareils donc l'impact serait moins important sur l'environnement.

Source : Consoglobe

mardi 23 août 2011

Les conseils de l'Ademe pour une rentrée réussie !


Il faut l'avouer, il est bien difficile en cette rentrée des classes de s'y retrouver dans cette multitude de stylos, cahiers et cartables en tout genre. En plus de la liste de fournitures, l'Ademe propose au travers de son guide de vous orienter sur le choix de produits sains et respectueux de l'environnement.

En effet, à la suite des études ayant prouvé que la pollution de l'air était plus importante à l'intérieur des salles de classe qu'a l'extérieur, il apparait que certaines fournitures scolaires contiennent des produits nocifs qui peuvent se retrouver dans l'air. De plus, la mauvaise qualité de l'air peut provoquer toutes sortes de problèmes de santé, tels que des irritations des voies respiratoires ou encore des maux de tête.

L'Ademe conseille donc aux parents au travers de son guide de se pencher davantage sur les écolabels officiels apposés sur bon nombre de fournitures scolaires:
écolabel européen, NF environnement, Ange Bleu, Nordic Swan, Okotest (certifie l’absence de produits toxiques), Boucle de Moebius (précise le taux de matières recyclées utilisées).

Enfin, ce guide met en avant quelques astuces pratiques pour bien choisir et limiter les risques :

- Choisir des cahiers brochés ou à spirales plutôt que collés.
- Utiliser des colles sans solvant, à base d’eau ou végétale.
- Préférer les correcteurs secs et rechargeables aux correcteurs liquides remplis de solvant.
- Acheter des crayons en bois, non vernis et des stylos en matière recyclée et de préférence rechargeable.

Pour plus d'information, n'hésitez pas à télécharger le guide complet ou un mémo sur : http://www.cartable-sain-durable.fr/

Source: 20minutes
Crédits photo: Le journal des enfants

Des produits toxiques dans les vêtements ?

Greenpeace a détecté parmi des échantillons de vêtements des traces d'éthoxylates de nonylphénol, un perturbateur hormonal toxique. Ce sont quatorze grandes marques qui sont concernées, parmi lesquelles Adidas, Uniqlo, Calvin Klein ou encore Ralph Lauren, fabriquées en Asie du Sud Est.

Les produits chimiques toxiques détectés peuvent porter atteinte au fonctionnement des organes de reproduction des humains, utilisés habituellement comme détergents dans les processus industriels de fabrication textile. Une fois déversés dans les égouts, ils se décomposent en nonylphénol, dont la toxicité est décuplée.

"Des éthoxylates de nonylphénol (NPE) ont été détectés dans 2/3 de ces échantillons», a expliqué dans une conférence de presse Li Yifang, en présentant le rapport Dirty Laundry 2 à Pékin". "Etant donné que des quantités résiduelles de NPE sont relâchées quand les vêtements sont lavés, ils s'insinuent dans des pays où leur usage est interdit".

C'est le deuxième rapport Dirty Laundry publié par Greenpeace : le premier avait mis en évidence la pollution et l'empoisonnement de fleuves chinois à la suite de rejets chimiques dans l'industrie textile.

Puma et Nike se sont d'ores-et-déjà engagés à éliminer ces produits toxiques de leurs processus de fabrication d'ici à 2020.

Source : AFP

lundi 22 août 2011

L'Iroko, l'arbre champion en Co2 !

La capacité des arbres à capturer le CO2, est très variable, néanmoins s'il y en a bien un qui est efficace, c'est l'Iroko !

En effet, cet arbre africain renferme une capacité étonnante, celle de capturer le Co2 est de le transformer en calcaire. Depuis déjà longtemps, cet arbre est vénéré pour sa beauté et ses dimensions généreuses (25 mètres de haut et 1m40 de diamètre). Au Bénin, il est considéré comme un "Fétiche" et est associé à des valeurs culturelles importantes, celui-ci est donc autant respecté que craint. Dans certaines cultures, le guérisseur traditionnel se confie ainsi à l'arbre avant toute tentative pour "guérir" un ensorcelé ou un envouté.

Le processus de transformation de Co2 en calcaire, a été découvert par un chercheur suisse Eric Verrechia. Des scientifiques se penchent actuellement sur la reproduction artificielle de cette transformation. L'Iroko emmagasine du Co2 puis ses racines rejettent des petits modules d'oxalate de calcium.

Selon les chercheurs suisses : "Un seul arbre suffirait à stabiliser sous forme de calcaire la concentration de Co² dans la colonne d’air située au dessus d’une surface de 1.000 m2."

Malheureusement menacé par la surexploitation forestière, cet arbre aux propriétés surprenantes n'a pas fini de faire parler de lui.

Source: Consoglobe

vendredi 19 août 2011

Les gaz à effets de serre, possible menace pour les extraterrestres ?

C'est une étude très sérieuse qui vient d'être publiée et relayée par le Guardian. Plusieurs scientifiques de la NASA et de l'Université de Pennsylvanie affirment en effet que les gaz à effet de serre pourraient être la principale raison d'une attaque extraterrestre.

Visible depuis l'espace, le changement de l'atmosphère terrestre pourrait faire intervenir une vie extraterrestre car il s'agirait d'un signe d'une civilisation dont l'expansion devient "hors de contrôle" et qui menacerait ainsi leur propre espèce.

Les scientifiques ont établi plusieurs scénarios en avertissant que les extraterrestres (si toutefois leur existence était confirmée) pourrait se méfier d'un accroissement des gaz à effet de serre. Dans leur scénario le plus extrême, cette vie extraterrestre pourrait intervenir pour procéder à des frappes préventives.

Néanmoins, les chercheurs et scientifiques qui ont travaillé sur cette étude ont jugé que ces scénarios étaient toutefois "peu probable". Cette menace extraterrestre, c'est peut être l'occasion de démultiplier nos efforts...

Source : 20 Minutes

Le Bisin, le conservateur alimentaire "miracle"

L'Université du Minnesota vient de découvrir un composé produit par des bactéries lactiques inoffensives pour l'homme qui permet de conserver les viandes, les œufs ou encore les produits laitiers pendant une période allant jusqu'à 3 ans.

Le bisin est donc le fruit de bactéries inoffensives pour l'homme mais celles-ci sont fatales à d'autres bactéries nocives telles que les Salmonelles ou la célèbre E.coli. Le composé actif du bisin n'aurait donc aucun effet secondaire sur la santé, et permettrait de conserver viandes, sauces ou encore plats cuisinés jusqu'à 3 ans, sans même avoir besoin de les réfrigérer. Néanmoins ce procédé ne peut pas être utilisé sur les fruits et légumes.

"(Le bisin) ne compromet pas la qualité nutritive des aliments. Nous ne leur ajouterions pas un produit chimique, mais un ingrédient naturel", assure Dan O'Sullivan, le biologiste responsable de l'étude.

A l'heure où nos conservateurs classiques peinent à lutter contre les infections alimentaires telles que l'épidémie d'E.coli, cette découverte pourrait signifier un tournant dans la conservation des denrées alimentaires en permettant de quasiment éliminer les dates limites de consommation sans risque. Cette "révolution" ne permettrait-elle pas de réduire de façon considérable le gâchis généré par ces mêmes dates de péremption ? A contrario, cela signifierai potentiellement la disparition d'une valeur chère à chaque gourmet, à savoir la notion de produit frais, le débat est ouvert ...

Sources : L'Express, Telegraph

jeudi 18 août 2011

"Clés de forêt", l'application qui vous ouvre les portes de la forêt

Vous ne savez pas reconnaître un châtaigner d'un hêtre lorsque vous vous baladez en forêt ? L'application "Clés de forêt" est faite pour vous !

Cette initiative, lancée conjointement par l'Office nationale des forêts, le Ministère du Développement Durable et la Fondation GoodPlanet est disponible sur iPhone et Android gratuitement. L'application propose d'apprendre à reconnaître les 29 principales essences d'arbres feuillus et résineux présents dans les forêts françaises. Pour cela, il vous suffit de la télécharger et l'application est ensuite entièrement autonome, vous n'avez pas besoin de réseau pour l'utiliser lorsque vous êtes en forêt. 

L'application est composées de trois rubriques principales : "Indices", qui permet de reconnaître les arbres en fonction de leurs feuilles, "Fiches arbres", et "Le Saviez-vous" qui permet d'en savoir plus sur les forêts françaises. En outre, vous avez la possibilité de prendre des photos et de les conserver dans une rubrique "Album" afin de vous constituer votre propre base de données. Enfin, la rubrique "Forêts du monde" vous permettra de parcourir l'exposition itinérante "Des forêts et des hommes" réalisée par GoodPlanet.

Plus d'infos sur l'application (App Store) :
http://itunes.apple.com/fr/app/id448643914?mt=8

Quand L'Eglise prêche le Développement Durable !

Depuis 1984, l'Église catholique organise tous les 3 ans les "Journées Mondiales de la Jeunesse" qui réunissent des milliers de jeunes afin de fêter Dieu et le partage, à l'initiative du pape Jean Paul II. Cette année les JMJ sont donc organisées à Madrid depuis le 16 août avec comme leitmotiv une implication majeure dans le Développement Durable.

L'ambition de cette année est donc de créer un évènement neutre en carbone comme l'explique Eva Latonda, la responsable du programme nommé "100% naturel" : "Offrir une Terre dans de bonnes conditions aux nouvelles générations est une préoccupation que doit avoir tout chrétien, et pas conséquent l’organisation des JMJ".

Sans tomber dans l'idéologie, il est important de souligner toutes les démarches "green" mises en place par les organisateurs. A commencer par ce constat : des milliers de jeunes équipés de téléphones portables ou d'appareil photo, cela représente à l'échelle de ces journées une consommation d'énergie gargantuesque. Les organisateurs ont donc mis en place des vélos permettant de recharger les appareils électriques en quelques coups de pédales à Cuatro Vientos mais également un annuaire de co-voiturage.


Afin de compenser les émissions de carbone générées par l'évènement, des "crédits carbone" seront achetés par le biais de la filière Zeroemissions de l’entreprise Abengoa. Ainsi 5 projets verts seront financés par ces crédits sur les 5 continents, les projets déjà choisis sont :

- un champ d'éolienne en Nouvelle-Calédonie
- un projet de reforestation en Ouganda
- un projet de récupération de méthane en Chine et en Turquie
- une mini-centrale hydraulique au Honduras

... Hallelujah !

Sources : Journées mondiales de la jeunesse, Consoblog

mercredi 17 août 2011

Un manchot empereur se perd à 4000 km de chez lui

Cela aurait pu être le scénario d'un film d'animation, mais l'histoire est bien réelle. C'est celle d'Happy Feet, un manchot empereur retrouvé en Nouvelle-Zélande il y a quelques semaines.

De prime abord, rien de très exceptionnel sauf que les manchots empereurs vivent à 4000 km des côtes Néo-Zélandaises, en Antarctique. Habitué à manger de la neige pour s'hydrater, Happy Feet, probablement fatigué et déboussolé par son périple, a manger du sable, croyant probablement retrouver la neige de son habitat. 

Retrouvé en mauvaise santé, les vétérinaires lui ont extrait près de 3 kilos de sable de l'estomac afin qu'il retrouve sa forme. Happy Feet, du nom d'un dessin animé sur les manchots, pourra retrouver l'Antarctique dès la fin du mois. Il sera en effet à bord d'un bateau de recherche en partance pour les eaux glacées le 29 août.

Il s'agit du deuxième manchot empereur à se retrouver sur une plage Néo-Zélandaise, le premier était arrivé en 1967. En attendant son départ, il est logé au zoo de Wellington, la capitale.

Source : Reuters
Photo : Wikimedia Commons

mardi 16 août 2011

Des icebergs pour lutter contre la sécheresse en Afrique

L'idée n'est pas nouvelle, elle date même des années 70 : l'ingénieur Georges Mougin souhaitait transporter d'immenses icebergs de l'Antarctique vers l'Afrique afin de lutter contre la sécheresse.


Aujourd'hui, l'idée semble beaucoup plus réalisable, d'après le magazine Wired. A l'époque, l'ingénieur français voulait remorquer un immense iceberg de 6 millions de tonnes en l'attachant avec une corde jusqu'en Afrique. D'après Mougin, cela aurait pu aider les pays en manque d'eau à s'approvisionner. Mais l'idée n'avait pas abouti malgré de nombreuses recherches. 

Mais grâce à l'évolution de l'informatique et notamment aux logiciels développés par Dassault Systèmes, cette idée est remise au goût du jour. En effet, ces logiciels permettent désormais de simuler de manière précise le transport d'un iceberg : poids, trajectoire, vitesse, puissance du bateau ou encore prix du carburants, tous ces paramètres permettent ainsi d'estimer le coût d'une telle opération et donc d'envisager sa mise en place.

D'après IceDream, l'équipe d'ingénieurs travaillant avec Georges Mougins, l'idée est désormais clairement envisageable : remorquer un iceberg de 7 millions de tonnes de l'Arctique jusqu'au Sahel prendrait environ 141 jours pour un coût approximatif de 2 millions d'euros, tout en perdant 38% de sa masse. Bien que cela ne permettent pas de lutter entièrement contre la sécheresse en Afrique, ce serait tout de même une perspective non négligeable.

Selon le magazine américain Fast Company, un essai grandeur nature est prévu à l'horizon 2014.

Sources : Slate.fr, 3DS.com
Photo : Wikimedia Commons

jeudi 11 août 2011

Le tsunami japonais provoque des répercussions jusqu'en Antarctique


Brunt Kelly, spécialiste de la cryosphère au Goddard Space Flight Center s'est intéressé dès le 12 mars aux répercussions du tsunami créées par le séisme de Honshu du Japon jusqu'en Antarctique. En effet, ces images laissent apparaître que des icebergs sont apparus suite à l'arrivée du tsunami sur le plateau de glace de Sulzberger (nommé ainsi en hommage à l'homme qui a financé l'expédition en 1929, Arthur Hayes Sulzberger qui deviendra éditeur du New York Times par la suite, son petit fils occupe aujourd'hui la même fonction).

Ce phénomène s'appelle le "Vêlage" en glaciologie, cela se produit lorsque des fragments de glacier se détachent brusquement, mais il est souvent difficile pour les scientifiques d'identifier avec précision l'origine de ce changement.

Grâce à l'appui logistique de plusieurs satellites, Brunt Kelly a été en mesure de relier directement le vêlage du plateau de Sulzberger avec l'impact du tsunami, c'est la première fois qu'un tel lien entre les deux phénomènes est constaté.

La vague a mis 18 heures à atteindre l'Antarctique soit un voyage avoisinant les 13 600 km, lorsqu'elle à atteint le plateau elle a provoqué la rupture de nombreux morceaux de glace, ce qui représente une surface totale d'environ 125 km², bien qu'au moment d'arriver la vague ne faisait guère plus de 30 cm. Le plus gros iceberg qui s'est détaché mesurait 9, 5 km sur 6, 5 km soit une surface plus grande celle de Manhattan, une taille démesurée alliée à une épaisseur de 80 mètres.

Sources: lemonde.fr, sciencesetavenir.fr, aquaportail.com
Crédits : Nasa Goddard Space Flight Center

mercredi 10 août 2011

Le premier "green" musée au monde !


Le War Memorial Museum d'Auckland est le premier musée au monde à obtenir la certification CEMARS (Certified Emissions Measurement and Reduction Scheme) qui met en avant la réduction d'émission de Co2, ce musée a donc réduit sa consommation d'électricité de 6% en un an et vise une baisse de 10 % de ses émissions carbone d'ici 2016.

Pour arriver à ce résultat, il aura fallu mesurer l'empreinte carbone de tous les aspects du musée allant même jusqu'au matériel de jardinage ou d'entretien. Le plus gros défi à relever a été de concilier cette démarche écologiste avec le statut de monument classé du musée et l'environnement nécessaire à la bonne conservation des objets exposés. Ainsi, John Glen, le manager des équipements du musée a choisi de ne pas opter pour de grands travaux mais plutôt pour des choses simples et efficaces comme l'amélioration des réglages de la climatisation, le débit des robinets ou encore l'éclairage. De plus, des ampoules moins gourmandes en énergie ont été installé conjointement à des détecteurs de mouvement et des dispositifs de détection de pluie, ont été mis en place afin de ne pas utiliser l'arrosage automatique sans raison.

Tous ces efforts ont été motivé par la demande croissante des habitants de la ville qui souhaitent voir plus d'institutions respecter le Développement Durable, ce n'est peut être qu'un début mais on ne peut que saluer la démarche et être optimiste pour la pérennisation de celle-ci.

Sources : greenetvert.fr, nzherald.co.nz
Crédits photo: kiwi flickr (flickr.com)

mardi 9 août 2011

Ethifrice, le dentifrice qui croque les tubes !

La société Lush qui produit ce dentifrice est partie d'un constat simple, 151 millions de tubes de dentifrice sont utilisés et donc jetés par an en France, si on extrapole cela génère du transport, du travail et des moyens industriels importants pour traiter ces déchets, autant de démarches qui par conséquent polluent.

Lush à donc conçu un dentifrice en pastille vendu dans une boite recyclable évidemment, celui-ci nécessite simplement d'être croqué afin de mousser et de permettre de se laver les dents. Il est important de souligné que ces pastilles sont évidement conçues en majeure partie à base de produits frais et naturels omniprésents dans la production de l'entreprise Lush.

En effet, celle-ci est née en Angleterre en 1995, depuis elle produit et commercialise des produits frais et fait à la main dans la cosmétique, tous composés de fruits et légumes issus de l'agriculture biologique, d'huiles essentiels et de produits synthétiques sûr.

Par ce geste simple et original, il est donc aujourd'hui possible d'entretenir son hygiène buccale et d'éviter quelques tonnes d'émission de Co2 par an, tout en faisant des économies puisque la boite de 40 est proposée à 3, 75 €.

Pour plus d'infos: http://www.lush.fr/ethifrice-dirty.2545.html
Sources : http://comvertedentreprise.com, Fémina, Lush

lundi 8 août 2011

Le frelon asiatique à l'assaut des abeilles et de l'Europe

"Vespa Velutina" ce nom ne vous dit peut être rien pourtant c'est l'autre nom du frelon asiatique, qui à l'heure d'aujourd'hui est sur toutes les lèvres des apiculteurs français.

Son entrée en France aurait eu lieu en 2004, chez un producteur de bonsaï du Lot-et-Garonne par le biais de poteries chinoises importées dans lesquelles des reines auraient hiberné. Le principe est simple, les frelons asiatiques rôdent par dizaine parfois autour des ruches des abeilles en vol stationnaires afin d'attendre le retour des butineuses et là commence le "massacre". En effet, une fois l'abeille attrapée, le frelon se suspend à une branche, lui tranche la tête, les ailes et les pattes et garde le thorax riche en protéines pour les larves à nourrir.

L'entomologiste Claire Villemant du Muséum national d'Histoire naturelle dont les travaux ont été publié en juin révèle que l'expansion de cet insecte tueur d'abeilles est de grande envergure puisque de 3 nids recensés dans un seul département en 2004, le "cheptel" est passé à près de 2000 nids en 2010 dans 39 départements. Quentin Rome, chargé d'études au Muséum estime que "Chaque année, le front d'invasion s'élargit de 100 kilomètres, avec une forte présence en Aquitaine car les conditions climatiques de cette région sont aussi bonnes, voire meilleures, que dans sa zone d'origine en Chine".

D'après les travaux de Claire Villemant, la plupart des pays d'Europe serait en danger quand à la capacité d'adaptation aux différents climats de ses frelons si particuliers, surtout le long des côtes atlantiques et du nord de la méditerranée, L'Europe de l'Est et la Turquie seraient ainsi les premiers en danger.

Sources : Le Monde, 20 minutes et AFP, Le Roc

mardi 2 août 2011

Nouvelle pluie d'oiseaux morts à la réunion

Voila 7 mois qu'une pluie d'oiseaux morts avait surpris les Etats-Unis, on croyait ce phénomène isolé, il n'en est rien car le 31 juillet dernier à l'île de la réunion un nouveau cas s'est produit.

En effet, à Saint-Benoît dans l'Est de l'île, une famille à découvert une soixantaine d'oiseaux de races différentes des béliers, des moineaux et des cardinaux.

"Vers 13 heures, j'ai vu un des chiens se promener avec un oiseau dans la gueule. Après, ce sont les autres chiens qui ont suivi. J'ai regardé dans la cour et c'est là que j'ai vu les oiseaux"; "Des oiseaux écumaient du bec, d'autres essayaient de s'envoler en battant des ailes. Ils ont continué de tomber toute la journée par petits groupes. Certains sont restés accrochés dans les branches des arbres." à déclaré la famille au journal de l'île de la Réunion.

Bien que la raison de l'accident reste pour le moment un mystère, des analyses vétérinaires sont en cours afin de déterminer s'ils sont morts de cause naturelle ou si il y a eu empoisonnement.

L'accident s'étant déjà produit à deux reprises aux Etats-Unis au mois de janvier, les scientifiques américains s'étaient déjà penchés sur le sujet et avaient conclus sans certitude à un vent de panique du aux feux d'artifices. Néanmoins le nombre de "victimes" à été bien plus important avec près de 5000 oiseaux dans le ville de Bebee en Arkansas en plus de 100 000 poissons suivis quelques jours plus tard par environ 500 volatiles supplémentaires en Lousiane.

Sources : Le journal de l'île, Le Monde, Clicanoo