C'est une étude américaine très paradoxale qui vient d'être publiée par des chercheurs des universités de Boston et d'Harvard ainsi que de l'université de Turku en Finlande : La pollution en Asie pendant les années 2000 a permis de réduire la hausse globale des températures.
Si les effets des rejets de CO2 sur le réchauffement climatique sont démontrés, les rejets de soufre ont quant à eux l'effet inverse. En effet, les rejets de soufre, issus notamment de l'exploitation du charbon dont les pays à forte croissance sont friands : par exemple, la consommation a plus que doublé entre 1998 et 2008.
Alors comment ces rejets ont pu avoir un effet positif sur le réchauffement climatique ? Le soufre provoque la formation de gouttelettes d'eau ou d'aérosols, qui créent ainsi des nuages de brume qui renvoient les rayons solaires en direction de l'espace. Le réchauffement de la basse atmosphère est ainsi limité. En revanche, d'après cette étude, et c'est le paradoxe, si les pays émergents réduisent leur pollution en soufre, notamment en légiférant, la hausse des températures reprendra. Alors faut-il continuer de polluer pour ne pas se réchauffer ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire