Greenpeace a détecté parmi des échantillons de vêtements des traces d'éthoxylates de nonylphénol, un perturbateur hormonal toxique. Ce sont quatorze grandes marques qui sont concernées, parmi lesquelles Adidas, Uniqlo, Calvin Klein ou encore Ralph Lauren, fabriquées en Asie du Sud Est.
Les produits chimiques toxiques détectés peuvent porter atteinte au fonctionnement des organes de reproduction des humains, utilisés habituellement comme détergents dans les processus industriels de fabrication textile. Une fois déversés dans les égouts, ils se décomposent en nonylphénol, dont la toxicité est décuplée.
"Des éthoxylates de nonylphénol (NPE) ont été détectés dans 2/3 de ces échantillons», a expliqué dans une conférence de presse Li Yifang, en présentant le rapport Dirty Laundry 2 à Pékin". "Etant donné que des quantités résiduelles de NPE sont relâchées quand les vêtements sont lavés, ils s'insinuent dans des pays où leur usage est interdit".
C'est le deuxième rapport Dirty Laundry publié par Greenpeace : le premier avait mis en évidence la pollution et l'empoisonnement de fleuves chinois à la suite de rejets chimiques dans l'industrie textile.
Puma et Nike se sont d'ores-et-déjà engagés à éliminer ces produits toxiques de leurs processus de fabrication d'ici à 2020.
Source : AFP
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