"Vespa Velutina" ce nom ne vous dit peut être rien pourtant c'est l'autre nom du frelon asiatique, qui à l'heure d'aujourd'hui est sur toutes les lèvres des apiculteurs français.
Son entrée en France aurait eu lieu en 2004, chez un producteur de bonsaï du Lot-et-Garonne par le biais de poteries chinoises importées dans lesquelles des reines auraient hiberné. Le principe est simple, les frelons asiatiques rôdent par dizaine parfois autour des ruches des abeilles en vol stationnaires afin d'attendre le retour des butineuses et là commence le "massacre". En effet, une fois l'abeille attrapée, le frelon se suspend à une branche, lui tranche la tête, les ailes et les pattes et garde le thorax riche en protéines pour les larves à nourrir.
L'entomologiste Claire Villemant du Muséum national d'Histoire naturelle dont les travaux ont été publié en juin révèle que l'expansion de cet insecte tueur d'abeilles est de grande envergure puisque de 3 nids recensés dans un seul département en 2004, le "cheptel" est passé à près de 2000 nids en 2010 dans 39 départements. Quentin Rome, chargé d'études au Muséum estime que "Chaque année, le front d'invasion s'élargit de 100 kilomètres, avec une forte présence en Aquitaine car les conditions climatiques de cette région sont aussi bonnes, voire meilleures, que dans sa zone d'origine en Chine".
D'après les travaux de Claire Villemant, la plupart des pays d'Europe serait en danger quand à la capacité d'adaptation aux différents climats de ses frelons si particuliers, surtout le long des côtes atlantiques et du nord de la méditerranée, L'Europe de l'Est et la Turquie seraient ainsi les premiers en danger.
Sources : Le Monde, 20 minutes et AFP, Le Roc
Son entrée en France aurait eu lieu en 2004, chez un producteur de bonsaï du Lot-et-Garonne par le biais de poteries chinoises importées dans lesquelles des reines auraient hiberné. Le principe est simple, les frelons asiatiques rôdent par dizaine parfois autour des ruches des abeilles en vol stationnaires afin d'attendre le retour des butineuses et là commence le "massacre". En effet, une fois l'abeille attrapée, le frelon se suspend à une branche, lui tranche la tête, les ailes et les pattes et garde le thorax riche en protéines pour les larves à nourrir.
L'entomologiste Claire Villemant du Muséum national d'Histoire naturelle dont les travaux ont été publié en juin révèle que l'expansion de cet insecte tueur d'abeilles est de grande envergure puisque de 3 nids recensés dans un seul département en 2004, le "cheptel" est passé à près de 2000 nids en 2010 dans 39 départements. Quentin Rome, chargé d'études au Muséum estime que "Chaque année, le front d'invasion s'élargit de 100 kilomètres, avec une forte présence en Aquitaine car les conditions climatiques de cette région sont aussi bonnes, voire meilleures, que dans sa zone d'origine en Chine".
D'après les travaux de Claire Villemant, la plupart des pays d'Europe serait en danger quand à la capacité d'adaptation aux différents climats de ses frelons si particuliers, surtout le long des côtes atlantiques et du nord de la méditerranée, L'Europe de l'Est et la Turquie seraient ainsi les premiers en danger.
Sources : Le Monde, 20 minutes et AFP, Le Roc
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