En déclarant que la situation sanitaire était désormais sous contrôle, le Conseil National de l'Alimentation (CNA) préconise par son dernier rapport le retour des farines animales.
En pleine tourmente de la bactérie E. coli, ce rapport préconise toutefois un retour sous conditions et par étapes. Dans un premier temps, les farines animales seraient limitées à l'aquaculture avant de réintégrer le régime alimentaire des porcs et des volailles après la réalisation d'un bilan bénéfices/risques. Les bovins seraient néanmoins privés de ce régime et les animaux ne seraient pas nourris avec des protéines issues de leur propre espèce.
Le CNA déclare en outre que le spectre de l'encéphalopathie spongiforme bovine a disparu et qu'il n'y a plus de risques pour la santé humaine. Parmi les arguments avancés, on peut noter les besoins croissants en protéines pour l'alimentation animale, et des avantages environnementaux probables.
Il apparaît toutefois inquiétant que les farines animales fassent leur retour en France, sans réelle consultation de différentes instances et sans véritablement se poser la question du consommateur.
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